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Pourquoi certains fantasmes nous font-ils autant honte alors qu'ils sont courants ?
Tabous & Interdits

Pourquoi certains fantasmes nous font-ils autant honte alors qu'ils sont courants ?

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En bref pour les pressés

Parce que ton cerveau confond "fréquence" et "normalité sociale". Un fantasme peut être statistiquement banal et culturellement tabou. La honte naît du décalage entre ce que tu ressens et ce que tu crois devoir ressentir.

Réponse de l'expert(e)

N
EXPERT(E)

Observateur digital des zones grises, des envies inavouées et des vérités qu'on frôle du bout des doigts.

Parce que ton cerveau confond "fréquence statistique" et "normalité sociale", tout simplement.

Un fantasme peut être ultra-courant dans la tête des gens… et pourtant totalement absent des conversations, des films, des codes sociaux.

Résultat ? Tu te sens seul·e avec un truc qui concerne, en vrai, des millions de personnes.

La honte naît de ce décalage : entre ce que tu ressens (une pulsion légitime) et ce que tu crois devoir ressentir (une image lisse et conforme).

Ton cortex préfrontal, grand censeur interne, scanne en permanence ce qui est "acceptable". Il compare tes pensées intimes aux normes perçues, souvent fantasmées elles aussi.

Sauf que ces normes ? Elles sont fausses. Les études montrent que la plupart des fantasmes "honteux" sont partagés par 30 à 60 % de la population.

Mais comme personne n'en parle, chacun·e se croit anormal·e. C'est un effet de silence collectif : tout le monde a honte du même truc, et personne n'ose lever la main.

Ajoutons à ça le biais de confirmation : tu ne retiens que les exemples qui confortent ta honte. Le pote qui dit "Moi jamais ça", le magazine qui ne montre que des scénarios lisses.

Et tu oublies les millions de gens qui, exactement au même moment, se demandent : "Suis-je le seul / la seule ?"

La bonne nouvelle ? La honte diminue radicalement dès que tu réalises que ton fantasme est statistiquement banal.

Un fantasme n'est pas un projet. C'est un espace de liberté mentale, sans jugement, sans conséquence. Ton cerveau explore, teste, joue.

Il ne demande pas la permission. Et il n'a pas tort.

Bref : tu n'es pas anormal·e. Tu es juste humain·e, avec une imagination qui fonctionne. Et c'est parfaitement OK.

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